vendredi 14 avril 2017


          Le métier de saintier ou fondeur de métal est très ancien, mais jusqu’à l’aube du XIXème siècle, il était exercé de manière itinérante. 


        En 1860 on dénombrait plus de cent saintiers en France, qui sillonnaient le pays à la recherche de travail, souvent précédés par leur réputation.



       Ils voyageaient de village en village, accompagnés de leur assistant, et transportaient leur matériel, réduit à une planchette en bois gravée comprenant les lettres, les chiffres et les éléments de décor.


Cloches fondu à Coutouvre en 1848;
     




La cérémonie se terminait toujours par une grande fête, à laquelle on conviait la population des villages environnants. 





  En des temps très anciens.

 Une tradition orale est née dans la région de Thel, au milieu des sapins du Haut-Beaujolais. Depuis des siècles elle circule dans le Roannais et dans le Beaujolais et rapporte une anecdote dans laquelle il est question des frères Burnichon,  d’une affaire de fausse monnaie, de condamnation et de fonderie de cloches.


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Deux frères Burnichon vivaient à Thel au Moyen-Age. Ce n’était pas des gens très fréquentables puisqu’en ces temps où tout le monde fréquentait les églises, le curé écrivit à son évêque que les frères Burnichon étaient  des « mauvais chrétiens ».

Voici cette anecdote  que l’on raconte encore de nos jours.

mercredi 29 mars 2017



         Les frères Burnichon auraient payé la boulangère de Thel avec un «  louis d’or en cuivre encore chaud ».
       Dénoncés par la boulangère et poursuivis par la maréchaussée, ils s’enfuirent à travers champs et jetèrent la «  boîte à louis » dans la rivière. 

       
      Ils furent rattrapés, appréhendés et jetés en prison.
     Ils auraient dû être condamnés à mort, ou, au mieux, finir leur vie aux galères.


    Il n’en fut rien : le seigneur (certains disent le roi) fut séduit par la qualité du travail des contrefacteurs, et prononça le jugement suivant, qui a traversé les siècles :



« Les frères Burnichon,  passés maîtres dans l’art de fondre les métaux, sont condamnés, pour la gloire de Dieu et le salut du roi de France à établir une fonderie de cloches.

vendredi 17 mars 2017




                          La cloche existe depuis la plus haute antiquité, les chrétiens  en firent un symbole d’appel et de ralliement messianique. 

                        Ce fut Saint-Paulin, Évêque de Nole  en Italie qui introduit l’usage des cloches dans l’église.





      Histoire de notre                         fondeur



Village de Coutouvre a eu sont fondeur de cloches.




FONDERIE - BURNICHON.

dimanche 27 novembre 2016

      VISITE d’un GROUPE de PRÊTRES TEXANS à        COUTOUVRE….
 sous le signe de la SEMAINE    MISSIONNAIRE

 Le 29 octobre 2016
après-midi, l’association Coutouvre se Souvient, présidée par Maurice Dubuis, et la Paroisse Ste Marthe accueillait le Père Joseph Carola Jésuite de l’université grégorienne du Texas, actuellement à Rome avec 7 prêtres, 1 diacre et 4 séminaristes dans le cadre de la semaine des missionnaires.
Ils venaient en pèlerinage sur les pas des deux premiers Évêque du Texas : Mgr Jean Marie-Odin, originaire d’Ambierle, et Mgr Claude-Marie Dubuis, originaire de Coutouvre et des fondatrices d’ordres de religieuses missionnaires : la roannaise Jeanne de Matel et la lyonnaise Pauline Jaricot.
A Ambierle à 11h, ils ont célébré la messe à 11h30 en mémoire du premier. Ils se rendaient ensuite à Coutouvre, accueillis par les Pères Clément et Bernard et André Montibert de la paroisse à 13H30, et Maurice Dubuis, président de l’association.
Après le repas pris en commun, ils célébraient les vêpres en l’église à 16 h en mémoire de Mgr Dubuis. Plusieurs paroissiens étaient venus à cet office. Moment de grande émotion et recueillement, la liturgie grégorienne déroulant psaumes et chants repris par toute l’assistance. Un temps de recueillement se poursuivait autour de la tombe-mémorial de Mgr Dubuis commémorant son œuvre et celle des religieuses de N-D du Bon Secours l’ayant accompagné au Texas.
Après les Vêpres, ils étaient accueillis au siège de l’association pour échanger avec ses membres et consulter documents et autres souvenirs de Mgr Dubuis. Ils se rendaient ensuite à la chapelle de Notre-Dame de Bon Secours.
En fin de journée, ils repartaient à Ars au foyer de Jean-Paul ll, leur hébergement. Ils poursuivront leur périple à Lyon pour une célébration à Fourvière et se rendront ensuite se recueillir à la maison de Lorette, située à flanc de colline, entre la cathédrale Saint-Jean et la basilique de Fourvière. où Pauline Jaricot créa l’ordre de la Propagation de la Foi dont les religieuses, associées à leurs sœurs de l’ordre du Verbe Incarné créé par Jeanne de Matel, ont œuvré auprès de Mgr Odin et de Mr Dubuis pour développer un réseau d’écoles et d’hôpitaux, à Galveston avec ce dernier et ensuite dans tout le Texas.


mercredi 24 février 2016





                    Nécrologie
     Village de Coutouvre se souvient
D’Alfred SILBERMAN et des services rendus à la population pendant la deuxième guerre mondiale.


 Né le 6 décembre 1908, de père roumain  et mère hongroise, dans la région de Bucarest, dans une famille de 7 enfants (1 frère et 5 sœurs)

            Vient en France faire ses études de médecine, diplômé le 14 septembre 1936 à Paris.
  Il devient Assistant puis Chef de laboratoire à l'Hôpital Saint-Louis dans le Service d'hématologie et de transfusion.

Engagé volontaire en septembre 1938 à titre étranger.

            Réfugié  dans la région de Coutouvre en septembre 1940. Vivant à Tesche dans la clandestinité, donnant des soins à la population.

Il fait partie des FFI, bataillon du Charollais, de mai 1943  à septembre 1944, alors incorporé dans la 3 ème DFL, 3  ème brigade,  fait campagne jusqu’en Allemagne, et est démobilisé le 5 août 1945.

Naturalisé français, il ouvre un cabinet à Coutouvre d’abord à la « maison Vitupier »  puis rue de Rats, comme médecin généraliste et de l’Hospice.

Puis, fondateur et premier directeur du centre de Transfusion de l’Hôpital de Roanne fondé  en 1947, il va s’installer dans cette ville rue d’ Alsace-Lorraine comme médecin spécialiste en hématologie
 En 1948 il développe les activités du dit Centre, dont l’Amicale des Donneurs. Médecin des pompiers,
 IL continue d’assurer à Coutouvre un cabinet secondaire à l’hospice jusqu’a l ‘arrivée d’un médecin à Montagny
Marié à Melle Mad. Guy, 1er prix de violon du conservatoire de Paris, père de 5 enfants plus une adoptée.
Il prend sa retraite en 1985.

Chevalier de la Légion d’Honneur, titulaire de la Croix de Guerre 39-45  avec étoile de  bronze, décoré de l’ordre de la Santé Publique.
,
Il se retire à Toulon ou il est décédé, le 20 juin 2012, âgé de 103 ans et demi (6 ème français par  l’âge)



                       
                                                      Nécrologie
           Village de Coutouvre se souvient
  D’Alfred SILBERMAN et des services rendus à la      population pendant la deuxième guerre mondiale.


 Né le 6 décembre 1908, de père roumain  et mère hongroise, dans la région de Bucarest, dans une famille de 7 enfants (1 frère et 5 sœurs)

            Vient en France faire ses études de médecine, diplômé le 14 septembre 1936 à Paris.
  Il devient Assistant puis Chef de laboratoire à l'Hôpital Saint-Louis dans le Service d'hématologie et de transfusion.

Engagé volontaire en septembre 1938 à titre étranger.

            Réfugié  dans la région de Coutouvre en septembre 1940. Vivant à Tesche dans la clandestinité, donnant des soins à la population.

Il fait partie des FFI, bataillon du Charollais, de mai 1943  à septembre 1944, alors incorporé dans la 3 ème DFL, 3  ème brigade,  fait campagne jusqu’en Allemagne, et démobilisé le 5 août 1945.

Naturalisé français, il ouvre un cabinet à Coutouvre d’abord à la « maison Vitupier »  puis rue de Rats, comme médecin généraliste et de l’Hospice.

Puis, fondateur et premier directeur du centre de Transfusion de l’Hôpital de Roanne fondé  en 1947, il va s’installer dans cette ville rue d’ Alsace-Lorraine comme médecin spécialiste en hématologie
 En 1948 il développe les activités du dit Centre, dont l’Amicale des Donneurs. Médecin des pompiers,
 IL continue d’assurer à Coutouvre un cabinet secondaire à l’hospice jusqu’a l ‘arrivée d’un médecin à Montagny
Marié à Melle Mad. Guy, 1er prix de violon du conservatoire de Paris, père de 5 enfants plus une adoptée.
Il prend sa retraite en 1985.

Chevalier de la Légion d’Honneur, titulaire de la Croix de Guerre 39-45  avec étoile de  bronze, décoré de l’ordre de la Santé Publique.
,
Il se retire à Toulon ou il est décédé, le 20 juin 2012, âgé de 103 ans et demi (6 ème français par  l’âge)